lundi, février 21, 2005

It's carpet madness* ou La danse du tapis des horreurs

Samedi j'ai pas mis mes talons haut, non, c'était pas la peine. Le moral il était perché là tellement haut qu'on aurait dit un papillon bleu* dans le ciel de Nantes. Ma soirée de samedi, ça a commencé comme un chapitre de Bridget Jones. Le 1, le 2, celui que vous voulez. Donc Bridget samedi elle fêtait ses 30 ans au LU, et elle avait convié des (anciennes) collègues de boulot (qui elles-mêmes avaient invité ses ex. et amis...). On était donc une grande famille de l'amitié, nous autres en bout de table, c'était préférable. A la fin du repas (oui je zappe ...) Laurent a pris contre l'avis général un délice des îles, résultat il a pas été obligé d'aller en boite pour éliminer toute cette crème brulée collée au vin blanc qu'on avait au fond de l'estomac. Parce qu'après évidement c'était dance flor de rigueur. Une dernière bière, et vraiment là dessus on a bien fait, ça nous a permis de faire connaissance avec ce qui s'averera plus tard l'un des boulets de notre soirée. The Navigatrice. Echoué(e) au comptoir, on a eu la mauvaise idée de se demander quel genre la nature avait-elle bien pu lui donner. La nature, comme la vie, c'est bien fait, et pas moins d'une heure après au Temps d'Aimer nous avions notre réponse ... la navigatrice (comme le trompetiste) était une femme. Malheur à moi - elle avait du (sans mal) nous repérer au LU, malheur à moi, je lui plaisais, et elle me l'a fait sentir et payé jusqu'au bout de la nuit. Le Temps d'Aimer, non Ju c'est pas le bal/musette du dimanche après-midi, ça tabasse un peu plus, surtout au moment de la danse du tapis. Faut connaitre personne bien sûr, David et GH n'ont pas trouvé mieux que de m'y initier. Ok on forme un cercle sur la piste, et la personne qui a le tapis au milieu choisit et embrasse une personne de son choix. Bien évidement, ça a pas loupé, ma navigatrice que j'avais envoyé plusieurs fois faire le tour du monde en solitaire, eh bien elle avait toujours pas compris, elle me tend le tapis et je sens que j'ai l'air con - pour la énième fois de ma vie - . Elle était là plantée devant moi, fière de son coup, à attendre je-ne-sais-quoi moi j'attendais un miracle, le déluge ... un signe et il est venu!! Sous les yeux médusés de la navigatrice GH m'a héroiquement choppé par la taille et m'a sorti de ce boui-boui sans nom. Merci GH! Bref, tout ça n'a pas plu du tout à la demoiselle. Se défiler en pleine danse du tapis, ça c'était surement jamais vu. Après ça je me suis dit, elle, au moins, c'est fait, elle a compris. Quoique. Il me restait encore la moitié (oui, parfaitement la moitié) de la boite à qui j'ai du dire non (quand je comprenais ce qu'ils me disaient) entre le cuisinier indien et les sourds et muets qui nous on fait rater Call on me, allez parler vous, à des sourds et muets en boite ... Je m'enflamme et j'oubliais les slows ... Le deuxième grand moment après la ruine du tapis. Eh bien la ruine du slow existe bien, allez embrasser votre GH sur "les Corons" de Pierre Bachelet, si si! vous verrez, c'est très drôle, tellement drôle, tiens, que tu le regrettes presque, le Pierrot. L'heure tournait et la neige tombait pendant ce temps là, sans trop réaliser on est sortie de ce monde parallèle à 6h du mat' sous les flocons ... on l'avait bien mérité notre dimanche.



(*) http://www.bbc.co.uk/comedy/abfab/clips/series4/
(*)Glory Hole, Oeuvres complètes, La Pléiade, p. 1 (de toute façons y a que deux pages)

9 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Prenons le temps du détail.
Notre chère Patsy se retrouve au milieu du cercle, affolée de tant de regards convergeants, terrorisée face au regard concupiscent de notre navigatrice sans genre déterminé. Elle regarde à droite, à gauche mais ne voit que le tapis que notre phénomène lui agite sous le nez. Que doit-elle faire, esquiver, foncer ... L'inconnu(e?) ne la lâche pas des yeux et continue à balancer le tapis devant elle. Patsy fait un pas à droite, un pas à gauche, cherche à esquiver mais l'autre ne lâche pas, cherche l'affrontement et la force à s'agenouiller. Et déjà Patsy se rend, fatiguée, rompue, domptée . Quel spectacle... Une dernière lueur d'espoir dans ses yeux desespérés qui appellent, qui luttent encore. Consciente de cette monstruosité, je m'approche et je viens la relever. Et là, la navigatrice n'a pas aimé. Non, pas aimé du tout...

5:32 PM  
Blogger Patsy said...

Non, elle a pas aimé du tout ... Dis, tu sais que tu pourrais écrire des bouquins, toi! T'as quand même l'art du détail! Je revois encore son regard lubrique qui en disait long... La prochaine fois je ne me laisserai pas avoir et c'est elle que je foutrais à mes pieds, même si malheureusement on a achève que les chevaux ...

9:57 AM  
Anonymous Anonyme said...

Ah oui, je me disais bien que j'aurais dû écrire....

11:56 AM  
Blogger Patsy said...

Oui, comme ça ce serait l'occas' d'une grande fête. Grande ... la fête ... et avant l'été ... ;-))
Et on ferait même une danse du tapis, comme ça, pour rigoler...

12:13 PM  
Anonymous Anonyme said...

Ok, je m'y mets puisque c'est pour la bonne cause. Tout un livre à torcher, rien que pour faire une fête et avoir le plaisir de te voir saisir le tapis....

4:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

Te faire rater Call on me, c'est criminel...
Palace

9:52 PM  
Anonymous Anonyme said...

Te faire rater Call on me, c'est criminel...
Palace

9:53 PM  
Blogger Patsy said...

Tiker > Contente d'avoir de tes nouvelles. Je commençais à croire que tu avais disparu sous le tapis ...
Palace > Enfin des hétéros sourds dans une boite à Pd, c'est tout autant criminel ... !

9:19 AM  
Blogger Patsy said...

GH > Ouais! Avant cet été, et trouve d'abord une salle ... avec un tapis.

9:20 AM  

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