mardi, décembre 14, 2004

Y a que la vérité qui compte

Y a vraiment que la vérité qui compte, et y a vraiment rien de pire que la rétention d'informations. Oui, julie, y a aussi rien qui refroidit plus vite que des pates, mais là n'est pas la question.
Je me devais de vous informer que je suis à quatre mains de vous prouver qu'Amanda Lear est bien un homme. Hum, et là j'imagine votre sourire en coin, la légende urbaine est de retour. Voilà que la soeur d'une collègue de boulot d'une copine à moi travaille au tribunal d'instance de Paris, et aurait reçue la pièce d'identité "masculine" d'Amanda, demandant donc à la modifier...
Croyez-moi si vous voulez, mais malgré ça vous êtes désormais à 5 mains de cette personne. Ah!
Fêtes oblige, demain je vous raconterai l'histoire de la femme qui est morte vidée de l'intérieur à cause d'un homard ... Mais vous êtes toujours pas obligés de me croire. Joyeux Noel.

lundi, décembre 13, 2004

Das Lied vom einsamen Mädchen

Je dis merde à Kyoto et son protocole. Je dis merde à la science et aux écolos qui nous bassinent avec le réchauffement de la planète. Depuis une semaine je m'en fous et j'y crois plus. Je suis obligée de m'acheter des gants ridicules, qui certes amusent les chiens mais bon, je suis pas programmée pour vivre comme un bac à glaçons au fond du congel. J'en ai MARRE de me cramer le cul sur les radiateurs, de boire des cafés/thés/infusions/potage pas bon juste pour avoir chaud. J'ai donc décidé de prendre ma voiture tous les jours, et faire 3 fois le tour de la ville avant d'aller travailler, pour être sûr de flinguer le climat et je vous promets l'hiver prochain on le passe à l'île st Aubin, à siroter un petit rosé degueulasse.
GLA GLA GLA

vendredi, décembre 10, 2004

Le premier fût de bière et autres plaisirs ridicules

C'est demander du feu dans la rue un soir d'hiver à un inconnu, le voir sortir un briquet, l'allumer et se pencher à l'abri du vent contre une vitrine, moi faisant de même, lever la tête et se retrouver nez à nez avec une collection de poulets déplumés, bien gras, au garde à vous, prêts pour la cuisson dominicale, dans la vitrine d'une boucherie. Et rigoler.
C'est lire le nom d'une demoiselle à son insu, sur une petite étiquette en tissu, vous savez, celles que nos mamans devaient coudre dans nos gants pour la classe de neige. Et trouver ça touchant.
Ne boudons pas nos plaisirs, c'est toujours mieux que de finir dans un puisard à eaux usées.



jeudi, décembre 09, 2004

La Mala educación

Hier soir j'ai eu raison de m'attarder au Café Cult', avec tous les bobo nantais, d'abord parce que j'avais pas envie de rentrer, et puis parce que j'avais pas envie de rentrer. J'ai fini par rentrer. Arrivé à Saint-Félix le tram en entier a eu un sursaut d'horreur en jetant un oeil à la fenêtre. Un deuxième 11 septembre, un deuxième 21 avril.., non, juste un retour dans le haut moyen-âge, souvenez-vous 1095, Urbain II lançait la première croisade, eh bien là, les criosés étaient enfin de retour, déboulant de ma rue et squattant tout le carrefour, la ligne de tram et bientôt tout le périph' sans aucun doute. Jésus marie Joseph, j'en croyais pas mes yeux, une procession!
Alors, la sainte vierge en réduction, servie sur un plateau, en tête, comme le trophée de la ligue des champions (j'imagine, j'ai jamais vu..)Elle devait se geler les miches, même avec quatres curés pour la porter. Et derrière, toute la france qui sent le rance et la bienséance, en train de se geler les seins et se cramer les doigts avec des jolis lampions, imaginez les retardataires, talons plats qui claquaient sur le bithume, avec ce rire de jeune pinbèche, les mères de famille avec 14 morveux en short et chaussettes hautes, la raie sur le coté, les plus vieux qui tenaient à peine debout ... mais c'était dans leur yeux la franche rigolade, probablement comme en 1940 avec le maréchal, et ça chantait Ave Maria dans tous les sens, je suis restée planté là, à me demander si un génocide était possible et pardonnable en 2004, si j'aurai une grace de Chirac ou le pardon du bon Dieu (ou de sa femme) ... et puis lachement je suis rentrée chez moi et maudit cette société de merde qui autorise l'intolérance et la connerie humaine sous nos yeux, sans même le protéger du regard des enfants ...

mercredi, décembre 08, 2004

La fille qui venait d'ailleurs

Elle m'a plu parce qu'elle était différente des autres. Constamment borderline.
J'avais lachée l'affaire au bout de quelques semaines de drague à deux balles, d'attentions maladroites et d'allusions grosses les poumons de Lolo Ferrari, juqu'au soir ou je ne l'avais pas raccompagné chez elle, mais chez moi. Je m'attendais à tout avec elle, mais pas même à entendre ça ... Je veux faire l'amour avec toi ... Moi ça faisait deux mois que je jouais avec elle la nana bien dans ma peau, sûre de moi, avec des convictions et des choix de vie bien affirmés, capable de provoquer son puritanisme latin.
Bouhhh, en deux secondes j'étais plus rien. Elle venait de me tuer sur place.

Non, en fait je m'arreterai là.

L'âge de raison

Quand on était petit et qu'on faisait des niaiseries, les adultes disaient entre eux que c'était l'âge bête, sur un ton moitié méprisant, moitié content d'en être sorti. Bridget Jones, elle, je sais pas ce que les adultes en pensaient quand elle avait 13 ans, mais toujours est-il qu'à trente ans je lui donnerai pas encore l'âge de raison. J'avais souri au tome 1, forcée de le lire pour juger par moi-même de l'ampleur du navet, pas convaincue mais divertissant. La suite en film, autant vous dire que c'est pas possible d'être aussi niaise et aussi maladroite, ça m'afflige de voir des antihéroinnes aussi caricaturales que ça. Mesdames les auteures on aurait besoin de personnages qui ont un peu moins la loose comme modèle ... En attendant, deux scènes valent quand même le détour, Bridget sur des skis, aussi douée qu'Edi à Val d'Ysère, en train de dévaler par erreur une piste de compétition, tout schuss, en doublant le concurrent, faisant péter le score et finissant sa course tout droit dans une pharmacie, grillant tout le monde et puis l'air de rien demander un test de grossesse...Très bon.
L'autre curiosité, c'est Bridget embrassant une grande brune, mais je vous dirais pas laquelle ...
Donc ce soir, restez chez vous et relisez plutôt Le Scum Manifesto, histoire de prendre sa revanche sur Mark Darcy et les autres ...

Au passage, je vous livre deux informations capitales :
"Si y a pas d'humour dans l'amour, y a peut-être pas d'amour..." c'est bien, ... ça. Patrick Cauvin, CRDP, 11h11.

«Nos gouvernants nous saoulent» Eh, oui petit vigneron pas content, ça on le sait depuis longtemps, chacun sa profession, mais j'aime autant quand c'est vous qui entretenez nos gueules de bois.

mardi, décembre 07, 2004

The Infamous Shower Scene

Hier soir comme un lundi je rentre chez moi, mes quatres étages, 17h14, tiens sur mon palier un vieux tuyau bizarre, ça y est je me dis, les voisins qui se remettent au bricolage, c'est bien ma veine, ils s'étaient calmés depuis qu'il m'avait vu débouler en peignoir à 5h20 du mat'. Ma clé dans la fente, la porte était ouverte ... Là vous imaginez ma tête, un mélange du cri de Munch et de Psycho d'Hitchcock. J'entre, je dis pas "Qui c'est..." mais je vois bien ... que c'est le plombier... Ah oui d'accord, on m'a piqué mes chiottes, non enfin IL me pique mes chiottes. Merci, et maintenant on fait comment, je retourne voir mes voisins avec mon rouleau de PQ, comme au camping, salut-ça-va-oui-et-vous-un-peu-frais-au-fond-à-gauche-merci-à-demain. Et puis merci d'avoir prévenu, heureusement que je débarque pas à poil ou à 15 du travail. Bref, il avait l'air aussi emmerdé que moi, j'ai dis fin de chantier je suis partie voir ailleurs. Direction l'avant-première du film "Le Dernier trappeur", avec Nicolas Vanier le réalisateur, celui qui trouve que le froid c'est joli quand ça colle à la barbe. Ah, ça manquait de sexe, ça c'est sur, même si après avoir chassé le caribou pendant des jours ça sentait le repos du guerrier avec sa Pocahontas. Les dialogues sont quand même très limités ( le trappeur à sa femme : "Tu vois là-bas, c'est tout blanc", mais on s'en fout on était là pour le paysage (et la place gratos, faut pas s'en cacher).
"Le Dernier trappeur", sortie 15 déc.
"Mes Nouveaux toilettes", inauguration ce soir, free open bar pour touTEs.


jeudi, décembre 02, 2004

Concours de circonstance

Après une semaine de silence, je vous dois aucune explication mais je vais vous en donner quand même. Non, je n'étais pas cachée dans le cul de Bertrand, ni avec la fille de Roland Giraud à la recherche de nos Mastercard dans l'Yonne, non plus à Kiev savoir qui avait volé l'orange ... J'étais tout simplement dans ma salle à manger, avec un chandelier et mademoiselle Rose ... ou plutôt coupée du monde moderne, forcée de travailler mon concours. L'histoire commence samedi, ou l'idée me prend d'aller faire sauter ma banque vu que je n'ai toujours ni carte bleue ni chéquier. Quelques euros plus tard, l'idée me prend de changer mon téléphone ... oui, je vis avec mon temps, le moyen-âge, et il était temps qu'on en finisse. Deux amis plus loin nous voilà chez Bouygues, affaire conclue une bière pour fêter ça et me voilà de retour à casa. Deux ou trois notices plus loin, je comprends que je viens d'avoir pour 29 euro un joli appareil photo de poche, qui fait aussi lampe torche ça peut toujours servir, et occasionnellement au fond du jardin je peux écouter mon répondeur. Légèrement survoltée, j'allume mon Pc pour oublier toute cette horreur et là, c'est le drame. La souris ne réagissant pas, et au bout du 92e rallumage de mon Pc, je décide d'appeler un ami puisque le vote du public (ma mère et mon chat) avait été infructueux. Bon, si j'avais essayé de changer la souris ... oui, ça sert les amis. Bravo Pats, c'était ça! J'en pique à mon voisin, et là ..impossible d'ouvrir un seul programme, et échec de connection inévitablement pour couronner le tout. Je vous cache pas que la situation était plus que limite-limite. Mais alors dans ces cas là que faire ... j'avais plus que mes cours du CNED à bosser et même pas de réseau pour pleurer.
Du coup, mardi matin j'étais prête à affronter la dure corporation des gilets acrylique, qui devrait faire dans le lainage et vin chaud plutôt, vu que le Hall B du parc-expo d'Angers, c'est un peu le Sangatte de l'Ouest. Si c'était une épreuve de résistance au froid, fallait prévenir, j'aurai pris mes mouffles. Une petite note de synthèse sur l'édition française contemporaine plus loin, je m'attaquais à l'inconnue du jour: qu'est ce qu'un portail en bibliothèque ... pourquoi pas disserter sur la couleur du gilet ou la façon de réclamer le silence en CDI. (Rappelez-vous le "Chuuuuuut!" qui sifflait comme un aspic ou le "Je vous demande de vous taire" qui résonnait dans tous les coins). Bref, ça, au moins, c'est fait. Me voilà revenue, encore deux semaines avant les grasses mat', la crise de foie et les vaches Made in Normandie, faut tenir bon, c'est surement moins drôle qu'un poeme de Francis Lalanne, mais beaucoup plus fun que la présidence de l'UMP.